jeudi 10 mai 2012

Article Journalistique

Fabriquer les citoyens de demain
 C’est ce que le conseil municipal de la ville de Shawinigan tente de faire avec les investissements qui été fait dans les dernières années. En effet, suite au laisser aller qui a nui au développement de la vile après le déclin économique de 1950 ainsi que les fermetures d’usines dans les dernières années, on peut remarquer que beaucoup d’effort sont déployé pour garder les gens dans la ville et les convaincre qu’il est bon d’y vivre. De nombreux projets sont dans la tête du conseil, surtout dans le but de sensibiliser les jeunes.
 
Un déclin qui a apporté un nouveau souffle quelques années plus tard
Durant les années 1950, la ville était au sommet de son potentiel industriel, toutes les grandes chaînes venaient s’y établir pour profiter des ressources et la main d’œuvre abondante. Shawinigan était le centre du monde industriel au Québec. Malheureusement aussi vite que l’ascension au sommet s’est produite, aussi vite que les problèmes sont apparue. En effet, rapidement les nouvelles technologies sont apparue, de nouveau centre se sont développé comme Montréal qui était beaucoup mieux situé pour le commerce à l’extérieure de la province. Il y avait les nouvelles stratégies qui étaient plus innovatrices. La ville n’était pas assez riche pour faire face à la concurrence qui est apparue, c’est pourquoi plusieurs usines ont fermé leur porte et pour se diriger vers Montréal. L’amélioration du réseau routier n’a pas été favorable à la ville de la région de la Mauricie puisque les routes principales contournaient la ville et facilitait l’accès aux villes comme Montréal et Toronto.  Donc, la plus grande cause du déclin a été le progrès technologique qui a engendré la venue de nouveau coût.
Cette cause a provoqué des conséquences assez directes sur le monde économique de la ville. Une hausse excessive de perte d’emploi a été octroyée. Par la suite, le taux d’emploi de la ville a longtemps été inférieure à la normal pour la région de la Mauricie. Il était aussi sujet d’une gestion médiocre des relations à l’intérieur des manufactures. Ces problèmes ont fait fuir des investisseurs potentiels à l’époque. La ville a aussi connu entre 1950 et 1964 beaucoup de période d’arrêt de travail. Les ouvriers revendiquaient des hausses de salaires et demandaient de la sécurité supplémentaire. Parmi les usines qui ont quitté pour les grands centres, ces entreprises offraient de bien meilleures salaires que ceux qui étaient disponibles à Shawinigan dans les manufactures qui avaient partiellement survécu aux nouvelles technologies. Pour ce qui est de la sécurité, il est bien facile de s’imaginer que les conditions de travail en 1950 ne devaient pas être exemplaires. C’est ainsi que les usines de Montréal qui possédait les ressources financières nécessaires qui tentaient d’attirer la nouvelle main d’œuvre puisque celle qui était déjà en place se faisait vieillissante. Par ailleurs, pour les usines qui avaient tenu le coup, elles ont dû tôt ou tard cesser la production puisque les coûts étaient exorbitants même s’ils avaient déjà réduit la main d’œuvre.
La compétition était très rude, avec les nombreux conflits administratifs à Shawinigan, le seul avantage de posséder une manufacture dans la région était sa proximité avec la rivière St-Maurice qui leur permettait une utilisation facile de l’hydro-électricité. Cette période a vraiment été difficile, puisque la seule raison pourquoi la région était réputé, était maintenant hors de leur contrôle. Cette sombre période a duré pendant plusieurs années, encore aujourd’hui des usines de la ville devront tôt ou tard fermer.
C’est pourquoi aujourd’hui, le conseil municipal tente de tout mettre en place pour que la qualité de vie soit améliorée. Avec des projets prometteurs comme le centre d’entreprenariat qui devrait ouvrir ses portes à l’automne 2012, le maire a de très grandes aspirations envers ce projet qui va relancer toute l’économie de Shawinigan. Jusqu’à maintenant, personne ne peut critiquer les investissements qui ont été fait, malgré le documentaire qui a été diffusé sur la ville et l’organisation de hockey où l’on peut voir un documentaire ne montrant que les vieilles infrastructure en ne mentionnant aucunement les nouvelles améliorations dont la place du marché, la cité de l’énergie entre autre.
 Parmi les efforts déployés, à partir de maintenant les enfants seront sensibiliser dès un très jeune âge sur la possibilité de se lancer en affaire. C’est vraiment la ligne de conduite que le conseil de la ville souhaite installé, que dans quelques années il y ait des centaines d’entrepreneur et que tous les secteurs soient exploités. Ils veulent aussi être un endroit où il est possible d’expérimenter de nouveaux projets, comme celui des bornes électriques ou de l’éclairage intelligent qui est en ce moment-même testé à l’île Melville. Bref, c’est ainsi que nous allons préparer nos citoyens de demain.

mardi 1 mai 2012

Controverse

Pour ce qui est de la controverse dans le développement industriel à Shawinigan, le fait que la ville était basé sur les usines et qu’elles ont commencé à fermer pour s’exiler dans les plus grands centres a potentiel industriel,  a rendu les habitants de la ville un peu en état de panique puisqu’ils étaient habituer à vivre seulement des retombé économiques de ces usines.
 C’est pour cela qu’aujourd’hui la ville est toujours en transition. En effet, les citoyens ont eu de la difficulté à faire ce changement qui était très important, ce qui a formé un effet de controverse puisque les gens ne voulaient pas changer pour aller dans un secteur qui leur étaient totalement inconnu. Suite à toutes ces fermetures, les gens ont commencé à quitter eux aussi puisque dans la mentalité des gens il n’y avait plus rien à faire à Shawinigan. C’est pourquoi que dans les dernières années, nous avons pu remarquer que la ville a fait beaucoup d’effort et d’investissement pour garder les jeunes dans la ville. Comme dans tous projets, il y a des gens qui sont contre le changement et essai de bloqué les investissements.
 Comme nous avons pu le remarquer dans un reportage télévisé récemment fait sur Shawinigan et l’organisation de hockey de la ville, il est très facile de défaire l’image de projets qui sont entrepris mais qui ne font pas l’unanimité. Dans cette émission il ne montrait que les vielles infrastructure de la ville comme les usines et l’aréna Jacques Plante. Jamais il n’a été question des investissements faits pour la nouvelle image de la ville, comme le Centre Bionest, la cité de l’énergie et la place du marché.  Certain préfère de loin le statu quo.
Malgré tout, on peut remarquer qu’il a déjà un changement de mentalité, les citoyens font des efforts pour leur ville. Ils veulent s’y sentir bien, ils veulent qu’elle soit belle et être fier de Shawinigan. Alors, le sentiment d’appartenance à Shawinigan est grandissant et c’est vraiment ce que le conseil municipal à en tête.


Rencontre avec un professionnel

Pour réaliser ma rencontre avec un professionnel qui se ratachait à notre enjeu, j'ai choisi de faire ma rencontre avec le maire de Shawinigan, Monsieur Michel Angers. Donc voici le compte-rendu de mon entrevue avec lui.

1)    Est-ce que l’investissement fait dans les dernières années commence à porter fruit, pour garder les jeunes à Shawinigan?
Il croit que oui, il tente de redonner un sentiment de fierté aux habitants de Shawinigan en faisant des investissements qui font croire aux jeunes qu’il y a de l’avenir. Se donner un centre-ville digne avec la place du marché, des restaurants, des aménagements dans les parcs de la ville. Donner une image nouvelle à la ville. Les jeunes d’aujourd’hui ont vision différente, il y a un retour à la famille de plus en plus portant. Le travail est très important mais la qualité de vie l’est encore plus important. Lorsqu’il interpelle  les citoyens, souvent les plus âgés qui ont la nostalgie du passé, alors ils doivent commencer à dire à leur a enfant qu’il y a de l’avenir à Shawinigan, s’exiler ailleurs n’est pas nécessairement la bonne option. Donc les investissements commencent à porter fruit mais ils ne font que commencer.

2)    Comment s’est déroulé la Transition Landry\ Angers?
Il y avait beaucoup de projet sur la table qui trainait, l’eau potable, l’assainissement des eaux, les hydravions au lac-à-la-tortue, etc. Donc lors de la transition, il a pris les dossiers avec le conseil et les et en a mené quelques-uns à terme. Lise Landry avait une vision différente de lui et ont pris cette direction.


3)     Est-ce que la mentalité des habitants de la ville à changer ? (Puisque qu’avant les gens étaient plutôt défaitistes et ne voulais pas mettre d’effort alors que maintenant on voit que les habitants semblent avoir un sentiment d’appartenance.)
A la base, nous sommes une ville qui a vécu la grande entreprise, elles étaient là pour les ressources naturelles et la main d’œuvre sans se soucier de l’environnement. Cela a fait travailler beaucoup de gens, ils n’avaient pas besoin d’aller à l’école. Les entreprises ont commencé à s’en aller, les gens qui ont travaillé dans celles-ci ont maintenant la nostalgie du passé. Selon eux, le développement d’une ville passe seulement par la grande entreprise, ce qui n’est pas le cas. Beaucoup de région ont choisi de relancer leur économie avec des PME, avec des entrepreneurs qui ont de nouveaux projets. Ces entrepreneurs viennent le rencontrer pour lui montrer ceux-ci. Comme ceux avec le projet de borne électrique. Il faut changer la mentalité, que la petite entreprise ne vaut rien. Il a de très bonne condition de travail. Donc on peut dire que la mentalité change tranquillement. Les jeunes d’aujourd’hui vont changer de travail 7-8 fois. Avant les gens entraient à l’usine et en sortait 35 ans  plus tard. Donc maintenant l’appartenance à l’employeur est légère, si on n’a pas de plaisir on va quitter. On veut nos propres conditions. Aujourd’hui on souhaite s’établir dans un milieu de vie où on se sent bien, près des services. Shawinigan part de loin. Les générations futures n’auront pas vécu la grande entreprise. Nous vivrons des services publics, des entreprises privées, nous démarrerons nos propres entreprises.

4)    Quelle est votre vision pour l’avenir de la ville ?
Il faut faire la diversification de notre économie. Nous étions trop concentrés sur la grande entreprise. Il faut faire comme Drummondville et la Beauce. Nous devons amorcer le virage vers la diversification. Il souhaite que dans 10 ans, la ville soit rempli d’entrepreneur, (3, 4, 5 employés). De gens qui osent, que nous soyons reconnus comme terre de la pme. La petite entreprise devient moyenne et ainsi de suite. Nous devons être maitre de notre destiné. Ne pas avoir peur que sa ferme. Les gens doivent croire en leur ville. Il y a beaucoup de jeune qui investissent comme Éric Morel et Marc Ménard et ils investissent ici. Ils ont beaucoup de projet. Il recherche des entrepreneurs avec une vision, il désire en développer une centaine.
5)    En comparant Shawinigan aux autres villes dans la même situation, sommes-nous en avance?
En retard, nous avons tardé à faire le virage de diversification. Lorsque la belgo a fermé sans mise en garde, c’était une catastrophe. Il a mis en place un conseil, la grande question était,  est-ce qu’on attend que les autres ferment avant de faire quelque chose? La réflexion à commencer. Il s’est mis à la tête du comité et a indiqué la direction qu’il devait prendre. Il faut mettre toutes les ressources nécessaires pour que les entreprises viennent s’y établir. Il faut être proactif et  aller de l’avant. Il aurait dû le faire plus tôt. En faisant le virage, la population a eu le gout d’aller plus loin. L’objectif qu’il avait lorsqu’il s’est présenté, était de changer la mentalité des gens d’ici, faire en sorte que les jeunes ait le gout de rester. Avant les parents disaient à leur enfant, reste pas à Shawinigan il n’y a rien à faire ici. Maintenant les jeunes veulent revenir, y trouver un emploi .Il désire inverser situation.

6)     Est-ce que le passage de  la reconversion d’une l’économie industriel à une économie de service se passe bien ?
Il désire se diriger vers une économie pme. C’est le créneau qu’il vise, mais il ne néglige pas la santé et l’éducation. Mais est déjà en place. Il veut se diriger plus vers les entrepreneurs, commencez à sensibiliser les jeunes vers le fait d’entreprendre. Dès le début de l’école, les jeunes seront informés sur la possibilité de se lancer en affaire.
7)    Quel sont les autres gros défis qu’ils restent?
Beaucoup. Remettre en place les infrastructures comme les Égouts, le système d’aqueduc, les plateaux sportifs. Lors de la prochaine année, il y aura des mises à niveau. Cela reste une période difficile, avec l’incertitude de Rio Tinto. Le défi de la réussite. Il faut investir pour éventuellement générer des profits. Il existe deux approches : Le statu quo ou investir. Maintenant, il investit dans la beauté et le dynamisme. Avec les rénovations dans l’aréna Jacques-Plante, il y aura 130 nouveaux emplois. Lors des rénovations ils garderont la partie patrimoniale du bâtiment. Les bureaux seront à l’intérieur. Avec le retour d’investissement, nous allons inverser la courbe démographique malgré le fait qu’il y a plus de décès que d’arriver à Shawinigan en ce moment. Par contre il y a en ce moment un  baby-boom qui s’installe. Il souhaite que la courbe recommence doucement. C’est le défi de la croissance économique et démographique.
8)    Avec le projet de la Wabesso, quelle sont les perceptions des autres villes ?
Il a été deux fois en Europe et il a vu ces modèles, donc il souhaitait faire mélange lorsqu’il n’était pas maire, maintenant qu’il à peaufiner ce projet. Il l’a ensuite présenté à d’autre ville. Il y aura plusieurs partenaires financiers nationaux dont il ne pouvait pas me mentionner. Des gens à travers le Québec veulent venir voir pour ensuite nous imiter. Ils trouvent l’idée fantastique.
9)    Sont-elles envieuses? Puisque c’est unique ou il est encore trop tôt pour se prononcer ?
Il a l’humilité de dire que c’est un très beau projet qui sera porteur. Cela permettra aux jeunes d’expérimenter, d’être accompagné, encadré, le tout sans risques. L’avenir de la ville va passer par là. Il est convaincu que ça va relancer l’économie. Dans 10 ans, le centre sera rempli, c’est très prometteur. Il va nous faire démarquer à travers le Québec et le Canada. Monsieur Angers a de grande aspiration pour ce projet. Il est trop tôt pour se prononcer si les autres villes sont envieuses, lorsqu’une ville a une bonne idée, ils nous disent chanceux et essai de se donnée des projets uniques. Il dit que si le tout marche comme il le croit nous allons forcément se faire imiter.
10) Est-ce que Shawinigan est un exemple à suivre pour les autres villes ?  
Pas certains, il y a quelque année, nous avons généré une décroissance, mais depuis que tout a commencé a changé, le contexte économique, la conjoncture, la philosophie. Nous avons maintenant une ville qui peut se démarqué dans des cible particulière. Mais il ne veut pas tirer des tous les directions. Il faut aller vers celles qui seront les plus porteurs de l’avenir. En ce moment, au parc de l’ile Melville, une entreprise fait l’essai d’expérimenter un éclairage intelligent qui génère une économie de 60%. Comme le projet des bornes électriques qui est précurseur pour les voitures électriques. Il faut être précurseur de ses démarches avant que les autres vont le faire. Il ne veut pas que nous soyons le point de mire du monde. On a des contraintes que les villes de Montréal ou Québec n’ont pas. Les retombés se font d’elle-même dans les villes autour sans que les gens fassent des actions. Nous devons être créatif, innovateur, exploiter de nouveau créneau. Il y a plus de travail à Shawinigan qu’à Montréal n’ont qu’à choisir les projets. Il est beaucoup plus valorisant d’être maire à Shawinigan qu’à Montréal, nous nous devons travailler plus fort.